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Correspance amoureuse ou lettres enflammées

16 octobre 2009

Le soleil vous obeit.

Ma tigresse,

Les nuits sans vous éfleurer se multiplient
Pourtant le soleil n'ose plus se montrer, sans que je pense à vous.
Dans le noir j'aime rever de vous
Jusqu'à ce que l'astre solaire décide de m'interrompre.

Vos mains , vos douces caresses me manquent,
J'en viens à être jaloux de cette plume qui vous sert à me répondre.
Tenue fermement, pourtant, à votre geste , sur le papier se frotte.
Chaque lettre formée est comme un baiser que vous me volez.
Chaque boucle se rappelle t à moi comme les flots de votre parure.
Une à une vous les formâtes , une à une je voulais vous en libérer.

Votre réponse me parviendra bientôt, la caresse du papier remplacée
peut être , un jour par vos douces lèvres.
Parfois j'abandonne un croquis de vous, trop imparfait.

Les courbes sensuelles ne trouvent que peut de rendu
Sur ce parchemin , sur ce tendre papier.
Pourtant, même la lumière hésite à vous effleurer,
Elle devient jalouse de vos reflets.

La lune parfois , vous rend visite.
Sa paleur vous envahi et c'est le monde entier qui reprend des couleurs.

Admirant le galbe de vos seins, j'y perd même mon latin.
Ne pourrais je avoir d'autre desseins
Que de croquer votre corps en dessins.

Le monde s'endort aux reflets de lune.
Et je m'eveilles aux reflets d'écumes,
Dont l'embrin , emporté par le vent,
Me rapporte votre parfun

Je m'endormirais aux reflets de vous
M'emerveilles vos courbes tabous

Boire à votre fontaine,
Gouter à votre ivresse
Emprunter des sentiers nouveaux,
Oui à tous, s'ils mènent à votre coeur.

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18 septembre 2009

Réponse deuxième

Mon chevalier,

 

Mes pensées sont occupées par vous, alors que le soleil se couche doucement, étalant de magnifiques teintures chaudes, épousant et déchirant ce bleu d'été. Ce ciel a-t-il conscience de sa beauté à cet instant?

Le cadre est hypnotique, les couleurs se mèlent si bien au décor, comme une mélodie qui chante dans ma tête et danse sous mes yeux. Je m'attriste que cela ne dure pas éternellement, mais... Les belles choses ne doivent pas durer pour que le plaisir procuré soit toujours réclamé.

L'effronterie du ce soleil agonisant rend le payage frissonnant de fragilité. Une illusion qui laisse timidement ses traces. Comment ne pas s'émouvoir devant ce spectacle? Comment ne pas vouloir chérir ce ciel? Je suis amoureuse de ce tableau...

 

Comme si le ciel était en feu... Comme si le jour et la nuit se livraient à leur passion...

 

Le temps semble se rafraichir un peu ou est-ce moi qui réclame un peu de chaleur? Je me débats contre ce froid extérieur que le vent m'aflige, je me débats contre cette chaleur intérieur que vous m'assouflez.

Chacun de vos mots résonnent en moi, comme une douce note que me jouerait un piano. Votre écriture simple et légère m'inspire une certaine tourmence tel un poète qui livre son âme avec des vers et des rimes.

Votre insolence à me désirer éveille en moi comme un mal qui me consume, votre fantasme m'obséde. Votre regard sombre et ténébreux me captive, vos yeux me hantent. Vos mains sont ces lentes et enivrantes caresses que mes rêves et vos lettres m'ont promis. Mon corps se veut sensuel sous vos baisers, mon corps se tord en songeant à votre corps musclé et viril, calquant sur le mien... Je vous veux, je vous repousse...

 

Comme si mon corps était en feu... Comme si mes sens se vouaient à l'excitation...

 

Mon tendre chevalier, vos mots me manquent,

 

 

Bises Tigresse

 

7 septembre 2009

Une étincelle dans vos yeux

Tendre Tigresse,

Je me souviens de votre robe noire, fendue jusqu'à mi cuisses, qui laissait deviner vos jambes.
Elles me paraissent si douces que je me hasarderai bien à y promener mes doigts, si l'occasion se présente.
Sauvage vous disiez? Vous le paressez parfois, comme un animal trop souvent traqué, qui ne s'en laisse pas conter.
Votre nuque? oui,  j'imagine souvent frôler votre crinière brune aux reflets d'or. Combien de fois n'ais - je pas déjà souhaité y deposer quelque baiser tendre.
Oui, je vous écrirais, aussi souvent que vous me le demanderez, aussi longtemps que vous me répondrez, mais chaque mot écrit ici ne sera que les prémices d'une nuit sans repos.
Pensez - à vous à quelque chose d'obsédant. Combien de fois n'ais je pas hesité à vous traquer ou vous rejoindre!
Ma patience n'est que celle du chasseur dans sa traque, mais quelle récompenses n'ais je déja pas souhaité en vous voyant esquiver .
Pourtant, vous semblez accepter l'idée qu'un jour nous nous aimions.
Non, je ne laisserais pas le feu de notre passion s'éteindre. Une étincelle dans vos yeux, celle là même que qui m'inspira en vous regardant, fût le début de cette passion.
Vous y faites référence en hypothèse, je vous la confirme en brasier ! L'incendie ne se consumera pas de lui même !
Aimez moi et ces flammes qui envahissent nos vies ne s'éteindront jamais.
J'aime vous lire et savoir qu'il m'arrive d'occuper vos pensées. Vous arrive il de rêver à notre rencontre?
Vous arrive il de penser, que ce soir là, j'aurais pu vous raccompagner?  La tigresse que vous semblez être, portait ce soir là une robe de panthère noire? Je me prend parfois le désir de vous imaginer sans vos parures, et à deviner quelque fois, l'être fragile et câline, qui demanderais secours au chevalier que vous me décriviez dans votre lettre incendiaire.
Mon cheval? je le troquerais volontiers pour un royaume, même modeste, ou vous seriez reine.
Vos parrures sont trés jolies, vos robes , sublîmes, mais jamais je ne peux me détourner de ce qu'elles cachent. Ce corps merveilleux, aux courbes si sensuelles.
Comment ne pas désirer vos lèvres si plantureuse, ce cou que l'on souhaite embrasser, ce visage que l'on veux caresser.
Vos yeux sont si profonds et sincères que je voudrais m'y noyer.
Oui , je vous regarde ! Au point de compter les fois ou votre souffle emplit votre poitrine, et à souhaiter, rien qu'une fois que vous m'aspiriez en vous, et ne faire qu'un.

Au point de vouloir se changer en brise , pour enfin carresser votre peau, qui me fait tant de promesses.
Au point de regretter n'être pas Ulysse et ceder à l'appel des Sirènes, seul réconfort face à la frustration de ne pas encore vous chérir dans mes bras !

Combien de combat devrais je mener dans mes rêves, et dans votre vie, pour vous libérer de ce donjon où vous prétendez être prisonnière !
Vous me parler d'une robe si blanche et virginale... Elle me fait songer à ces matins où j'arpente la campagne , réveillé par mes pensées, où le froid saisi la rosée. Le soleil levant s'y reflète. Ces goutes sont comme des larmes de joie qui perleront un jour sur vos joues si douces.
Seule une caresse de soie pourrait les y enlever.

Cette lettre s'achève à peine et je suis déjà impatient de vos nouvelles. Mon sang bouillonne de votre absence.
A bientôt, je me meurs de vous.

Xavier, votre chevalier.

6 septembre 2009

réponse première

Monsieur Xavier,

J'ai un peu tardé à vous répondre, votre lettre m'ayant quelque peu surprise, de manière agréable rassurez-vous. Bien entendu, je me souviens de vous. Nous nous sommes rencontrés un lundi soir, il faisait lourd. Vous étiez devant moi et vous m'aviez regardé longuement. Je n'oublierai jamais votre regard... Je devine que vous ne laissez personne indifférent, qui que ce soit. Votre entrée en scène ne doit pas passer inaperçue.

D'habitude, les hommes qui me dévisagent, me font baisser les yeux... Je ne suis pas à l'aise quand un homme me regarde. Le regard d'un homme peut vite devenir gênant pour moi. Le vôtre avait quelque chose de troublant, de quelque peu mystérieux... Je suis attirée par l'inconnu, le mystère. J'aime les situations dangereuses, les imprévus romantiques, bref ce qui sort de l'ordinaire, dirons-nous.

Que penseriez-vous, si vous saviez que lorsque je ferme les yeux, je vous imagine souvent en chevalier noir (vous êtes plutôt rebelle à mon sens) emmener la blanche princesse loin de cette vie monotone, laquelle m'ennuie terriblement?

Que répondriez-vous, si je vous demandais si l'on devait s'aimer, de ne pas laisser le temps nous oublier, ne pas laisser le feu s'éteindre...

J'ai l'esprit imaginatif, je me crée souvent des petites aventures quand je m'ennuie. Par exemple, j'imagine en ce qui vous concerne, ce que pourrait être vos gestes, vos mots, le son de votre voix. Je vous imagine passionné, tendre et patient. J'imagine vos gestes comme des caresses. J'imagine que vous effleuriez mon visage doucement, votre main caresserait ma nuque s'y amusant à y faire danser vos doigts, de petits mouvements circulaires tout en remontant et descendant le long de ma nuque, caressant mes épaules et mon dos. J'imagine la douceur de vos lèvres sur les miennes, sur chacune parcelles de mon corps.

J'aimerais tellement retrouver l'amour, l'envie, le désir... Ces sensations qui brûlent d'un regard, d'un gestes, voire parfois d'un simple mot. Sensations pour lesquelles, une femme serait prête à mourir et qui me paraissent inconnues depuis quelques temps.

Pour ne pas s'ancrer dans la routine, nous nous écrirons, nous nous aimerons et nous ferons part de nos envies par voie épistolaire, qu'en dîtes-vous?

Appelez-moi Tigresse,  je ne suis pas une femme à domestiquée, mais au contraire comme cet animal, je tiens à rester sauvage, indépendante et quelque peu inaccessible à l'homme. Et peut-être qu'un jour, on se reverra...

Tendres baisers

« Tigresse »

26 août 2009

Première

Mademoiselle, "ma tigresse"

J'ai croisé votre regard lors d'une mondanité ressente,
pardonnez mon audace , mais depuis votre visage et vos courbes peuplent mes rêves et je ne saurais pas retenir ces mots.

Les nuits sont longues, liées à votre absence, je vous désires depuis ces semaines interminables.
Puis je esperer vous revoir bientôt? Je ne connais rien de vous, si ce n'est ce doux surnom que vous donnent les gens qui prétendent vous connaitre.

Vous connaitre, je ne demande que ça. Déja, milles caresses j'imagines , rien qu'en écrivant ces mots.
Vos levres me parraissent si douces, pourrais je y gouter?
Autant de plaisirs interdits, comment pourrais je y resister?
Le souffle me manque tellement je suis en émoi. Et vous, vous souvenez vous au moins de moi?
Que vous rappelles ces instants, aussi furtifs fussent ils? Quelles sensations se font votres quand vous pensez à moi?

Ne tardez pas à me répondre, je vous en supplie, nos vies en seraient désormais changées.
Je vous laissent à regret, plein d'impatience, et de tendresse à votre égard.

A bientôt, je l'espere de tout mon coeur

Xavier

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