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Correspance amoureuse ou lettres enflammées
7 septembre 2009

Une étincelle dans vos yeux

Tendre Tigresse,

Je me souviens de votre robe noire, fendue jusqu'à mi cuisses, qui laissait deviner vos jambes.
Elles me paraissent si douces que je me hasarderai bien à y promener mes doigts, si l'occasion se présente.
Sauvage vous disiez? Vous le paressez parfois, comme un animal trop souvent traqué, qui ne s'en laisse pas conter.
Votre nuque? oui,  j'imagine souvent frôler votre crinière brune aux reflets d'or. Combien de fois n'ais - je pas déjà souhaité y deposer quelque baiser tendre.
Oui, je vous écrirais, aussi souvent que vous me le demanderez, aussi longtemps que vous me répondrez, mais chaque mot écrit ici ne sera que les prémices d'une nuit sans repos.
Pensez - à vous à quelque chose d'obsédant. Combien de fois n'ais je pas hesité à vous traquer ou vous rejoindre!
Ma patience n'est que celle du chasseur dans sa traque, mais quelle récompenses n'ais je déja pas souhaité en vous voyant esquiver .
Pourtant, vous semblez accepter l'idée qu'un jour nous nous aimions.
Non, je ne laisserais pas le feu de notre passion s'éteindre. Une étincelle dans vos yeux, celle là même que qui m'inspira en vous regardant, fût le début de cette passion.
Vous y faites référence en hypothèse, je vous la confirme en brasier ! L'incendie ne se consumera pas de lui même !
Aimez moi et ces flammes qui envahissent nos vies ne s'éteindront jamais.
J'aime vous lire et savoir qu'il m'arrive d'occuper vos pensées. Vous arrive il de rêver à notre rencontre?
Vous arrive il de penser, que ce soir là, j'aurais pu vous raccompagner?  La tigresse que vous semblez être, portait ce soir là une robe de panthère noire? Je me prend parfois le désir de vous imaginer sans vos parures, et à deviner quelque fois, l'être fragile et câline, qui demanderais secours au chevalier que vous me décriviez dans votre lettre incendiaire.
Mon cheval? je le troquerais volontiers pour un royaume, même modeste, ou vous seriez reine.
Vos parrures sont trés jolies, vos robes , sublîmes, mais jamais je ne peux me détourner de ce qu'elles cachent. Ce corps merveilleux, aux courbes si sensuelles.
Comment ne pas désirer vos lèvres si plantureuse, ce cou que l'on souhaite embrasser, ce visage que l'on veux caresser.
Vos yeux sont si profonds et sincères que je voudrais m'y noyer.
Oui , je vous regarde ! Au point de compter les fois ou votre souffle emplit votre poitrine, et à souhaiter, rien qu'une fois que vous m'aspiriez en vous, et ne faire qu'un.

Au point de vouloir se changer en brise , pour enfin carresser votre peau, qui me fait tant de promesses.
Au point de regretter n'être pas Ulysse et ceder à l'appel des Sirènes, seul réconfort face à la frustration de ne pas encore vous chérir dans mes bras !

Combien de combat devrais je mener dans mes rêves, et dans votre vie, pour vous libérer de ce donjon où vous prétendez être prisonnière !
Vous me parler d'une robe si blanche et virginale... Elle me fait songer à ces matins où j'arpente la campagne , réveillé par mes pensées, où le froid saisi la rosée. Le soleil levant s'y reflète. Ces goutes sont comme des larmes de joie qui perleront un jour sur vos joues si douces.
Seule une caresse de soie pourrait les y enlever.

Cette lettre s'achève à peine et je suis déjà impatient de vos nouvelles. Mon sang bouillonne de votre absence.
A bientôt, je me meurs de vous.

Xavier, votre chevalier.

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